MAX BILL / JAN TSCHICHOLD
LA QUERELLE TYPOGRAPHIQUE DES MODERNES
B42-50
parution avril 2014
langue français
designer deValence
format 130 x 208mm
pages 124 p.
ISBN 9782917855492
thèmes typographie
Ouvrage traduit de l’allemand par Pierre Malherbet et Victor Guégan. L’ouvrage comporte de nombreuses illustrations. La postface est signée Jost Hochuli. Ce livre est publié avec le soutien du Centre national du livre – aide à la traduction – et de la Région Île-de-France.
Sitôt qu’il est question d’esthétique, c’est-à-dire d’une réalité qu’on ne peut quantifier avec exactitude, il est inévitable que s’expriment des opinions divergentes, voire irréconciliables. Les typographes n’ont de cesse de donner leurs avis sur l’utilisation, bonne ou mauvaise, de tel caractère typographique, sur l’emploi d’ornements ou sur le format de page optimal. Hans Rudolf Bosshard traite de quelques exemples – de Bodoni et Bertuch à Morris et Morison – pour en arriver à ce qu’on a appelé la « querelle typographique des modernes » qui a opposé Max Bill à Jan Tschichold. Depuis ses débuts, en 1946, jusqu’à nos jours, cette querelle suscite le plus vif intérêt, dans les pays de langue allemande, bien entendu, mais également dans ceux de langue anglo-saxonne.
C’est une conférence de Jan Tschichold intitulée « Constances en typographie » qui a mis le feu aux poudres : il abjurait la « nouvelle typographie », précédemment utilisée et défendue d’un point de vue théorique, et prônait un retour à des formes graphiques plus traditionnelles. Max Bill vit dans ce retour à la typographie traditionnelle une attaque contre la typographie moderne. Cette joute musclée, présentée pour la première fois sous forme de livre, a eu comme tribune la revue suisse Schweizer Graphische Mitteilungen.